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Bougez vous !

25 février 2007

A vous les tous petits, je vous dis....

A vous les touts petits, je vous dis...

A vous les méchants, les petits!
A vous les cruels, les imbéciles,

Je veux vous dire ceci;

Vous n' avez pas le droit,
D' infliger aux autres votre cruauté,
Derrière une plume, se cacher est facile,
La pointe est acérée, induite de votre poison.

Coule-t' il en vous, ce poison,
Ou pour une raison cruelle,
Vous faites preuve de trahison...

Manquez vous à ce point de lucidité, d' humanité ?
Faire le mal, blesser
Sont choses si facile...
Cela vous procure-t-il de la gaieté ?

Votre esprit est donc si bas,
Au niveau du serpent vous vous mettez...

Dans vos écrits, mettez y plus de joie
Dans votre coeur,
Dans le coeur d' autrui, plus de joies !

Peut-être ainsi, retrouverez-vous
Des humeurs, des valeurs plus humaines.

Avec de la volonté vos défauts sont curables,
Si par malheur, votre réponse est non,
Attendez-vous au retour du bâton !

xxxx sylvania.

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25 février 2007

Pas d'accord !

"Pas d'accord docteur !" pour la maison de retraite...Maman est encore indépendante, son problème est de tomber et de se casser souvent un poignet, une clavicule, se tasser une vertébre. Pensez vous qu'elle a choisi cette maladie qui entre nous guette bien des femmes...et des hommes avec le temps, on ne vieillit pas sans problèmes hélàs. Là où elle est maintenant, elle peut tomber aussi...mais c'est vrai qu'il y a une "équipe médicale !" et quelle équipe...à se demander si on est encore en France, ça me fiche la honte de voir ça. Pas vous ?

Mais de là à placer les personnes âgées en maison de retraite...il y a un grand pas, vous le franchissez allégrement. Maman fait encore son ménage, passe l'aspirateur, fait ses repas..des équilibrés SVP ! Elle prend soin d'elle? est très propre et coquette, elle fait des mots croisés, que voulez vous de plus, qu'elle monte sur le toi pour remmettre les tuiles après la tempête ?! C'est arrivé voici 5 ans, ce n'est vraiment pas raisonnable maman, tu nous as fait peur. Aussi tu es devenue plus sage, pas assez pour les autres personnes sans doute.

Pourquoi veulent ils que tu vendes à tout prix cette maison, sont ils intéressés ?

A l'hôpital (qui n'est pas une maison de retraite) j'ai demandé :

-"Les personnes sans ressources nécessaires, comment faites vous ?"

Très dignemnt il m'a été répondu:

-"On demande l'aide médicale !"  (no comment ! si je crois ça, c'est que je vais très mal moi aussi.)

J'avais bien envie de leur demander, et les vieillards qui sont SDF ? Comment faites vous ? Parce qu'à 50 euros la journée c'est dur pour eux !!!

Pourquoi les personnes connues, comme les artistes, reconnues atteintes de maladie grave ont le droit de rester chez elle, et de continuer de travailler avec l'aide de leur proche ? Peut-être parce que ça permet de continuer de boucher le trou de la sécu ou de continuer à payer des impôts plus importants ?

Oui, je sais, elle perd un peu la tête maman mais si je suis encore comme elle à son âge, alors là ! J'en serais très contente...

Malheureusement c'est bien à ce sujet que vous comptez l'envoyer à l'hospice ! Car disons le, c'est bien un hospice où elle est...et le mot est faible !

Enfin, vous avez gagné la première manche, une bataille ! Mais pas la guerre !! De ça vous pouvez en être certain.

Vous pouvez dire merci aux voisins, à la mairie qui vous ont donné un sacré coup de main !! ça fait beaucoup de gens pour une prsonne de 83 ans, c'est écoeurant, lorsque vous vous levez le matin, vous n'avez pas la nausée ? Lorsque que vous étes devant votre mirroir, vous osez encore vous regarder en face ?

25 février 2007

A ceux qui sont petits.

A ceux qui sont petits.

A ceux qui sont petits
Est-ce ma faute à moi si vous n'êtes pas grands ?
Vous aimez les hiboux, les fouines, les tyrans,
Le mistral, le simoun, l'écueil, la lune rousse ;
Vous êtes Myrmidon que son néant courrouce ;
Hélas ! l'envie en vous creuse son puits sans fond,
Et je vous plains. Le plomb de votre style fond
Et coule sur les noms que dore un peu de gloire,
Et, tout en répandant sa triste lave noire,
Tâche d'être cuisant et ne peut qu'être lourd.
Tortueux, vous rampez après tout ce qui court ;
Votre oeil furieux suit les grands aigles véloces.
Vous reprochez leur taille et leur ombre aux colosses ;
On dit de vous : - Pygmée essaya, mais ne put.-
Qui haïra Chéops si ce n'est Lilliput ?
Le Parthénon vous blesse avec ses fiers pilastres ;
Vous êtes malheureux de la beauté des astres ;
Vous trouvez l'océan trop clair, trop noir, trop bleu ;
Vous détestez le ciel parce qu'il montre Dieu ;
Vous êtes mécontents que tout soit quelque chose ;
Hélas, vous n'êtes rien. Vous souffrez de la rose,
Du cygne, du printemps pas assez pluvieux.
Et ce qui rit vous mord. Vous êtes envieux
De voir voler la mouche et de voir le ver luire.
Dans votre jalousie acharnée à détruire
Vous comprenez quiconque aime, quiconque a foi,
Et même vous avez de la place pour moi !
Un brin d'herbe vous fait grincer s'il vous dépasse ;
Vous avez pour le monde auguste, pour l'espace,
Pour tout ce qu'on voit croître, éclairer, réchauffer,
L'infâme embrassement qui voudrait étouffer.
Vous avez juste autant de pitié que le glaive.
En regardant un champ vous maudissez la sève ;
L'arbre vous plaît à l'heure où la hache le fend ;
Vous avez quelque chose en vous qui vous défend
D'être bons, et la rage est votre rêverie.
Votre âme a froid par où la nôtre est attendrie ;
Vous avez la nausée où nous sentons l'aimant ;
Vous êtes monstrueux tout naturellement.
Vous grondez quand l'oiseau chante sous les grands ormes.
Quand la fleur, près de vous qui vous sentez difformes,
Est belle, vous croyez qu'elle le fait exprès.
Quel souffle vous auriez si l'étoile était près !
Vous croyez qu'en brillant la lumière vous blâme ;
Vous vous imaginez, en voyant une femme,
Que c'est pour vous narguer qu'elle prend un amant,
Et que le mois de mai vous verse méchamment
Son urne de rayons et d'encens sur la tête ;
Il vous semble qu'alors que les bois sont en fête,
Que l'herbe est embaumée et que les prés sont doux,
Heureux, frais, parfumés, charmants, c'est contre vous.
Vous criez : au secours ! quand le soleil se lève.
Vous exécrez sans but, sans choix, sans fin, sans trêve,
Sans effort, par instinct, pour mentir, pour trahir ;
Ce n'est pas un travail pour vous de tout haïr,
Fourmis, vous abhorrez l'immensité sans peine.
C'est votre joie impie, âcre, cynique, obscène.
Et vous souffrez. Car rien, hélas, n'est châtié
Autant que l'avorton, géant d'inimitié !
Si l'oeil pouvait plonger sous la voûte chétive
De votre crâne étroit qu'un instinct vil captive,
On y verrait l'énorme horizon de la nuit ;
Vous êtes ce qui bave, ignore, insulte et nuit ;
La montagne du mal est dans votre âme naine.

Plus le coeur est petit, plus il y tient de haine.

Victor Hugo. 1802-1885

23 février 2007

L' argent....

L’argent...

Selon le proverbe "l’argent est un bon serviteur et un mauvais maître".
Càd que l’argent contribue au bonheur de celui qui sait l’employer, et fait le malheur de celui qui se laisse dominer par l’avarice et la cupidité...

T’en penses quoi toi ?

Au jour d’aujourd’hui, l’argent possède notre monde.
Il est partout...
Dans nos abris de bus, à la télévision, sur nos vêtements, dans un jeu de socité,...

La cause de cet empoisonnement : la publicité.

Certains se laissent tenter...et achètent le nouveau balai Swiffer qui fait tout briller sur son passage...
D’autres résistent à la tentation...et se disent que l’ancien balai qui est dans le débarras fait toujours l’affaire...

Trèves de plaisanteries...

L’argent change des individus
Qui ne vivent que pour celà
Car pour eux,
L’argent fait le bonheur...

Admettons, t’es bourré de fric, t’as une superbe vie.
Ce à quoi tu tiens le plus : ta Game Cube (ou ton sac Luis Vitton) bien sûr !

Mais pour quelqu’un qui n’a pas énormément d’argent
Ce à quoi il tient le plus : sa famille, ses amis, son amour...sa vie.

Les valeurs, c’est ce qu’il y a de + important dans la vie.
Tu sais quelles sont tes valeurs...
Donc, tu sais où tu vas
Et tu sais d’où tu viens.

Ce n’est ici, pas un poème mais juste un’texte’ consistant à te faire réfléchir...
Peut-être l’as-tu déjà fait, bien avant de me lire, mais si ce n’est pas le cas, je te demande personnelement d’ouvrir les yeux et de ne pas te laisser absorber par ce monde matérialiste qui fait envie à tout le monde...

*G@by*

http://www.poeme-france.com/listepoeme/theme/argent/poeme/62192.html

Société des écrivains.

23 février 2007

Très simplement !

Les débuts…

Tout commence comme les autres histoires de tout un chacun, des uns et des autres, la vôtre peut-être…Sinon ne désespérez pas, ça viendra !

Il suffit d’avoir un certain âge ou plutôt un âge certain, d’être presque isolée, de posséder une maison ni trop petite, ni trop grande, de vivre dans un « charmant » petit village bien situé juste de quoi inciter la convoitise, d’avoir une retraite correcte. Oui, il faut bien payer des impôts…D’avoir des voisins sympas…

-« Ne vous inquiétez pas, on va vous faire ça, vos enfants sont trop loin (sic, 30 km) votre gendre travaille, votre fille est malade (je viens de l’apprendre, re-sic) »

Ils sont super, ils font les courses dans les grandes surfaces et demandent l’argent de l’essence, tondent la pelouse et font acheter une nouvelle tondeuse, l’autre…poubelle !

Ils font acheter un nouveau chauffage, puis un autre, « Comme le nôtre, il est parfait »

Oh, oui ! A ce prix là, il peut être parfait ! 3000 euros…

Pourtant maman fait toujours ses courses, se lève tôt, va acheter son pain, sa viande, etc…

Sors son chien, matin et soir…

Tient ses comptes de main de maître, essayez de lui prendre un euro, vous verrez la réaction ! Alors… où est le problème ?

C’est que les grand’mères ça tombent malades, qu’à cela ne tienne on appelle le médecin !

Je vous le dis, ils sont parfaits, si parfaits, que maman ne jure plus que par eux ! Raccroche quand on l’appelle, ne tient pas à nous recevoir ce dimanche, ni le prochain ; je commence à me poser des questions, il est déjà trop tard !

Tiens, parlons en du médecin !

Très bien, non conventionné donc assez cher mais bon médecin. Les déplacements en horaires libres ça rapporte mais point trop n’en faut.

On commence à donner de la morphine, oui ostéoporose = morphine maintenant, pourquoi ?

« Votre mère est arrivée à un stade où elle ne peut plus supporter la douleur ! »

Il est médecin, on se tait….

Mais les appels deviennent trop fréquents, on commence à parler de maison de retraite !

Là, pas d’accord !! Je lui dis…

La suite, est une belle embrouille, je vous en parlerai plus tard.

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22 février 2007

LA RUMEUR

Jeunes gens, prenez garde !

Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites.

Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes.

Tout, la haine et le deuil ! Et ne m'objectez pas

Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas

Écoutez bien ceci : tête-à-tête, en pantoufle,

Portes closes , chez vous, sans un témoin qui souffle,

Vous dites à l'oreille au plus mystérieux

De vos amis de coeur, ou, si vous l'aimez mieux,

Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,

Dans le fond d'une cave trente pieds sous terre,

Un mot désagréable à quelque individu;

Ce mot que vous croyez qu'on n'a pas entendu,

Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre,

Court à peine lâché, part, bondit, sort, de l'ombre !

Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin

Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main.

De bons souliers ferrés, un passeport en règle;

Il vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera.

Il suit le quai, franchit la place, et coetera,

Passe l'eau sans bateau dans la maison des crues

Et, va tout à travers un dédale de rues,

Droit chez l'individu dont vous avez parlé .

Il sait le numéro, l'étage; il a la clé,

Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe,

Entre , arrive, et railleur, regardant l'homme en face,

Dit :

ET c'est fait. Vous avez un ennemi mortel.

Victor Hugo

22 février 2007

La fête des grands mères.

Le 4 mars ce sera la fête des grands mères... Maman aura 83 ans le lendemain, elle les passera dans cet hôpital. Il ressemble étrangement à l'antichambre de la mort, ça me fait de la peine alors que dans certains pays dits "sous-développés" on les garde chez soi jusque la mort ne les sépare.

En France, c'es plus convenable de placer nos aînées à l'aide d'un simple certificat médical, fait par un médecin qui ne connaît pas sa patiente, aux vues des dires du voisinage.

Explication : "Elle s'est cassée un membre en faisant une chute ! Elle est confuse !"

Alors maman, tu es punie de vieillir, toi qui a soigné tant de gens de par ta profession, avec dévouement sans compter ta fatigue et tes maladies de ce temps.

A cette époque quand tu étais malade, tu en avais le droit ! Maintenant tu es trop âgée, ça fait "tâche" ! dans notre civilisation qui se veut si proprette, si bien pensante, alors on te parque comme les animaux ! A quand les tatouages ?? Les barreaux aux fenêtres des chambres dans lesquelles vous étes plusieurs, toutes maladis confondues ? Les muselières aux enfants ?

Maman je t'aime ! N'ayez pas peur de le dire ainsi qu'à vos grands mamans.

Je te sortirai de cet endroit !

**********************************************************************************

N'oubliez pas de fêter vos mémés, vos mamies, vos nanous, vos man-yaya...peu importe le nom par lequel vous les appelez, l'essentel est de leur faire plaisir sans oublier de leur dire un  "je t'aime"  qui vient du fond de votre coeur avant qu'il ne soit trop tard....

Histoire de la fête des grands mère.

La fête des grands-mères, le 4 mars 2007Le 4 mars, c'est la fête des grands mères, alors n'oubliez surtout pas votre mémé préférée. La fête des grands mères est devenue depuis quelques années, une fête incontournable, cette fête manquait, car il est important de fêter comme il se doit nos bonnes grands mères. La bonne grand mère c'est celle qui vous a gardé, quand vous étiez petit, pendant que votre maman travaillait, c'est celle qui vous a choyé, en vous faisant de bonnes confitures, de bonnes crêpes, de bons gâteaux, des gaufres, du pain perdu. La fête des grands mères c'est l'occasion à toute la famille, d'emmener la mémé au restaurant, de la couvrir de bouquets de fleurs, de lui acheter un bijou, un beau cadeau, ou mieux encore de l'emmener faire un beau voyage dans un pays dont elle a toujours rêvée sans pouvoir y aller. La fête des grands mères, c'est aussi l'occasion pour vous de lui faire comprendre combien vous avez beaucoup d'amour pour elle, pour la remercier d'avoir séché vos pleurs, quand vous étiez gamin ou gamine, de vous avoir endormi avec de belles histoires, de belles comptines, des histoires interminables, d'être restée à vos cotés, quand vous étiez malade, d'avoir compris à certains moments votre désarroi face aux problèmes et turpitudes de la vie, de vous avoir écouté et compris, de vous avoir pardonné et excusé de petites comme de grosses bêtises. Si vous fêtez en famille, la fête des grands mères, parents, enfants, petits enfants, arrières petits enfants, autour d'une bonne table, d'un bon petit repas, sachez que pour votre grand mère, ce sera le plus beau des cadeaux que vous lui offrirez. Alors le 4 mars prochain, fêtez comme il se doit la fête des grands mères, si votre grand’ mère est internaute !!!! et oui il y a beaucoup de mémés à la page, envoyez lui une e-card, une carte électronique, une carte virtuelle, pour sa fête. Commandez aussi des fleurs avec livraison assurée par un site en ligne de fleurs d'internet, surprise totale et assurée ou encore une commande avec livraison à domicile, d'un bijou (collier, bracelet, bague, boucles d'oreilles etc...), d'un panier garni avec des produits du terroir, un parfum, un beau livre, un coffret de chocolats ou de bombons ... Vive la fête des grands mères, faites comme le petit chaperon rouge, chérissez votre mémé.

Date de création : 23/02/06 14:38

Auteur : Olive2

21 février 2007

"Les Vieux" de Jacques Brel.

Même ça, les personnes âgées n'y ont plus droit !

Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends

Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend

Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.

Paroles et Musique: J. Brel/G. Jouannest   1964

C'est no comment !

Attendre la fin de leur vie chez eux...ou auprés de leurs enfants et petitenfants...

21 février 2007

Un petit résumé...

Certaines administrations nous prennent nos parents sans nous en avertir, nous l’apprenons par un courrier du juge des tutelles plusieurs mois plus tard, alors que nous pensions que l’hôpital où ils ont été envoyé ne faisait que les soigner, pour leur bien être, afin qu’ils rentrent chez nous, pas chez eux, puisque c’est désormais interdit…

A qui faire confiance désormais ? La loi sert dans ces cas précis à démanteler une famille, à rendre l’aïeule dépendante, au besoin on l’infantilise pour que sa maladie progresse plus vite…

Ce sont nos parents, nous avons le droit de vouloir les soigner nous-mêmes encore quelques temps, de leur donner de l’affection, de l’amour, ces sentiments que les soignants ne pourront pas leur donner.

Ils vieillissent, c’est bien normal de nous occuper d’eux à notre tour. Nous ne pourrons jamais leur donner ce qu’ils nous ont donner, LA VIE ! Mais nous pouvons améliorer leurs dernières années, n’oublions pas que bientôt ce sera notre tour….

Alors, POURQUOI ? Nous en empêcher, le nom de leur maladie ne nous est pas dit, il faut leur arracher durant une pseudo-réunion d’une heure et demie ! POURQUOI ?

Pourquoi avoir peur des mots ? Pourquoi avoir peur de mettre un nom sur une maladie ?

Pourquoi ne pas nous donner accès au dossier alors que c’est la loi ?

Pourquoi croire les ragots des voisins et ne pas nous donner le droit à la parole ?

Pourquoi porter plainte en des termes infâmants voire insultants au Procureur de la République, contre les enfants qui ont la soixantaine environ, et ont soufferts également des grosses chaleurs, ce qui m’amène à demander :

- « A quel âge sommes nous considérés comme personnes étant en danger lors des canicules ? Avons-nous le droit de vieillir aussi dans ces conditions ?»

En principe, c’est la mort qui nous prend nos parents….pas les caprices de certaines personnes malveillantes qui en ont assez de cette personne âgée au sal caractère, qui les a pourtant grassement rémunérés pour de menus services rendus qui arrangeaient les uns et les autres!

J’en reparlerai plus tard.

20 février 2007

UN TEXTE ECRIT A MAMAN IL Y A QUELQUES ANNEES.

REGARDEZ LA, MA MERE!

Regardez-là, ma Mère
Le dos courbé,
Mais toujours l’ œil vif
Regardez là, ma mère
A son enfant est toujours attentive

Le poids des ans a fait son œuvre,
Des larmes et des rires, des maladies et des épreuves.
Au fil du temps, un enfant ;
C’ est son chef- d’ œuvre.

Regardez là, ma Mère
Elle vous fixe, le front courbé,
Le temps, les choses sont éphémères
Pense t’ elle, résignée.

Dans son regard éclairé,
Une flamme y brille
Et semble dire
Tant que je vivrai, je t’aimerai

Ma mère, la nature est dure
Et a recroquevillé, torturé
Ton pauvre corps.
Tes gestes sont moins sûrs,

Ton cœur immense est couleur d’or.
Ma Mère, ton cœur meurtri
Par la maladie
Est pourtant bon et grand.

Tous les soirs, Dieu, je le prie,
Qu’ il te prête vie,
Rien que pour toi et moi,
Encore longtemps, à l' infini….

Ma Mère, si tu le pouvais,
Comme au temps lointain
Nous irions, dans les bois ou les près,
Cueillir, non pas la rose ou la violette ;

Nous irions cueillir marguerites,
Bleuets ou coquelicots,
Ou encore ces jonquilles jaunes,
Ce muguet, ces jacinthes

Ces fleurs que tu aimes,
Tes éclats de rires d’ alors,
A mes oreilles retentissent encore !
Ô Ma Mère….Ô maman;

Tes rires sont plus rares, affaiblis,
Le temps fait son chemin,
Jamais, il ne s’arrête ?
Ma Mère…..
Je t’observe et j ai peur
Je ne veux pas te perdre.

Pas encore, pas maintenant,
Mais chaque jour qui passe
Est un jour de moins,
Tel est notre destin.
Un jour de plus, de vie, nous sommes gagnants,
Ma Mère…Je t’aime tant.

Dans aucune langue ou aucun dictionnaire
Nul ne l' a trouvé, inutile de le chercher;
Pas un seul mot assez fort
Pour définir l’amour que je te porte.

Regardez là, ma Mère
Ses cheveux ont blanchi,
Ses gestes sont moins sûrs,
Son échine est courbée ;

Ma Mère ne cueille plus de fleurs
Se baisser? pour elle, le sol est si bas
Une interrogation muette, dans ses yeux bleus, avec peur...
Encore combien de jours, d’années ici-bas ?
Dans ses yeux toujours aussi bleus,
Mon Dieu, comme ils sont beaux et merveilleux!

Ma Mère,
Dans tes yeux si vifs, je n’ y lis,
Qu’Amour….Ô ! Maman, que d’ amour !
Et quel Amour....
Maman, aujourd' hui et demain, pour toujours
Je te donne depuis toujours et à mon tour, mon Amour.

Ne me laisse pas, ma Mère
Ne me quitte pas Maman.
J' ai tant besoin de toi, je suis toujours ton enfant,
Même si je suis grand' mère.
Ô ma Mère....Regardez là ma Mère...

xxxx sylvania.

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Bougez vous !
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